Directeur diocésain pour la quatrième année, Jean-François Canteneur, 50 ans, se prépare à une nouvelle rentrée. Il nous explique les enjeux de l’enseignement privé catholique.
Les lycées professionnels sont trop méconnus
Vous connaissez Saint-Vincent-de-Paul, lycée professionnel spécialisé dans le tertiaire, le sanitaire et le social ? Ou Albert de Mun, dans la mode et la restauration ? Ou encore Saint-Nicolas, lycée industriel en menuiserie et en électronique ? Ce sont des lycées professionnels, dans le giron de l’enseignement catholique. Pourtant, ils restent peu connus des familles parisiennes. « Je le regrette, parce que ce sont tous des établissements d’excellence, avec des élèves qui vont réussir, alors qu’au départ, ils peuvent avec des parcours scolaires plus difficiles », souligne Jean-François Canteneur, le directeur diocésain.
A côté des grands noms qui font la renommée de l’enseignement privé catholique, il y a aussi des lycées pro dans la céramique, l’immobilier, la banque, la comptabilité… « Pour certains, la moitié de leurs effectifs vient des départements voisins de Paris ». C’est le constat chaque année : « Les lycées professionnels ont des places beaucoup tard que les autres. Ce sont des filières méconnues, souligne Jean-François Canteneur, et trop mal appréciées, surtout du public de centre-ville »…