L’exposition « Réfugiés derrière les clichés » de l’association ASMAE en novembre 2016, nous a personnellement touchés. Chacun des clichés projetait les inégalités sociales entre les enfants en matière de bien-être et d’éducation.

Sur cette photographie, la petite fille affiche une expression de grande tristesse et une certaine inquiétude. Elle ne semble pas être rassurée mais reste sage et obéissante devant le photographe, les mains jointes. Son pull est comme souillé par le manque de bien-être. Sur sa joue est peinte une fleur jaune. Serait-ce un message d’espoir et de paix qui mettrait fin au repli sur soi et illuminerait prochainement son visage ?

Les enfants rient et se partagent des raisins de la joie en toute amitié. Leur visage exprime le bonheur et l’insouciance. Ils sont dans une école, le lieu où les rencontres, le partage et la sécurité sont possibles pour tous les enfants. Tous doivent avoir le droit d’accès à l’éducation. C’est un droit fondamental et universel car l’école de la paix favorise l’épanouissement de chacun et les élèves au rang de citoyens éclairés.

La camaraderie, l’entraide et la solidarité entre ces enfants s’expriment par la fabrication de bancs pour asseoir une paix durable. Il est possible de lire sur leur visage la détermination et l’envie de réussir ensemble.

Oui, il est possible de faire quelque chose pour changer le sort des enfants réfugiés et ceux qui vivent au quotidien les horreurs de la guerre. Si eux y croient et espèrent encore, alors pourquoi pas nous ? Hissons haut les valeurs de l’Union européenne, luttons contre le repli sur soi, le populisme et le radicalisme. Soyons de vrais citoyens !

Baptiste Mero
Emilien Fontana
Hugo Petit
Nicolas Jelic

Première STMG C